Interprofession
La filière viticole doit tendre vers « une meilleure organisation »
La filière viticole française se dit prête à « rationaliser » son organisation au niveau de l’échelon interprofessionnel, selon un rapport présenté par Jérôme Despey, son auteur, président du conseil spécialisé « vins » de FranceAgriMer. Cette réflexion avait été demandée par le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire qui souhaite disposer d’éléments sur la gouvernance de la filière et plus spécifiquement sur le nombre d’interprofessions dont il réclame la diminution. L’effort est important puisqu’aujourd’hui, il y a 26 interprofessions pour les dix régions françaises de production.
Donner du temps au temps. C’est le message porté par Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé « vins », auteur d’un rapport sur la gouvernance de la filière viticole et plus spécifiquement sur les interprofessions se rapportant aux vins avec indication géographique. « Une interprofession et une seule par bassin, cela ne se décrète pas », a-t-il expliqué en préalable. C’est pourtant l’objectif que visait le ministre Bruno Le Maire lorsqu’il a missionné Jérôme Despey, pour ce rapport, à la fin novembre 2009 dans le cadre de la loi de modernisation agricole.