Réciprocité : Paris ne fait pas l’unanimité au Conseil
Face aux doutes exprimés par certains États membres (Pays-Bas, Belgique, Suède et Danemark) concernant la pertinence des clauses « miroir », la présidence française devrait se résoudre à ne faire adopter que des conclusions de la Présidence et non pas des conclusions du Conseil. Une majorité de ministres de l’UE soutient néanmoins la démarche de la France sur la réciprocité. La Commission européenne a lancé une consultation publique sur le sujet et présentera un rapport évaluant le bien-fondé et la faisabilité juridique de ces dispositions en juin.
Au regard des réticences de certains États membres, le ministre français de l’Agriculture, Julien Denormandie, devrait revoir ses ambitions à la baisse en annonçant lors du prochain Conseil agricole du 21 février son intention de faire adopter des conclusions de la présidence sur les clauses « miroir », et non des conclusions du Conseil qui demandent à être approuvées à l’unanimité.