Avenir de la Pac : les États membres veulent surtout de la flexibilité
La sortie du Royaume-Uni de l’UE risque de retarder l’entrée en application de la prochaine Pac, ce qui n’a pas empêché les ministres de l’agriculture des Vingt-huit d’avoir un premier échange de vues formel sur l’avenir de cette politique « après 2020 » le 6 mars à Bruxelles. Globalement, les États membres ne semblent pas vouloir d’une réforme en profondeur mais souhaitent surtout une simplification de la réglementation et plus de subsidiarité pour mettre en œuvre le cadre commun dans leurs territoires.
Il sera « difficile » de finaliser la prochaine réforme de la Pac pour qu’elle entre en vigueur comme prévu en 2021, a prévenu le ministre français de l’agriculture Stéphane Le Foll, le 6 mars à Bruxelles à la sortie de ce qui était son dernier Conseil des ministres européens.