Bio : les États membres à la recherche d’un nouveau compromis
Afin de pouvoir entamer de nouvelles négociations avec le Parlement européen sur la révision de la législation sur l’agriculture biologique, la présidence maltaise du Conseil de l'UE doit obtenir un mandat de négociation auprès des États membres. Pour cela, elle tente d’introduire le maximum de souplesse sur les points problématiques (résidus de pesticides, dérogations, contrôles, semences, cultures sous serres…) mais se heurte encore à quelques divisions.
Sur la base du projet de compromis que leur avait transmis la présidence maltaise de l'UE une semaine auparavant (1), les experts nationaux des États membres réunis le 20 février en Comité spécial agricole (CSA) ont plutôt bien accueilli les modifications apportées au mandat de négociation avec le Parlement européen. Les Maltais ont tenté d’apporter un maximum de souplesse au texte sur la table afin de satisfaire le plus grand nombre d’États membres.
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