Brexit : éviter un divorce sans accord le 29 mars ou plus tard
Pour les agriculteurs ainsi que l’industrie et le commerce agroalimentaires de l’UE, un report du Brexit, qui permettrait de mieux s’y préparer, ne doit être consenti à Londres que s’il contribue à assurer un divorce ordonné offrant enfin une certaine prévisibilité. En tout cas, un retrait du Royaume-Uni sans accord, le 29 mars ou plus tard, doit absolument être évité.
À la veille d’un sommet européen appelé à se prononcer sur la demande de la première ministre britannique Theresa May de reporter le Brexit au 30 juin, les organisations représentant les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire – Copa-Cogeca (agriculteurs et coopératives), FoodDrinkEurope (industrie de transformation), Celcaa (commerce) – ont estimé, le 20 mars, que fixer une échéance « au-delà du 29 mars » pourrait permettre de mieux la préparer, mais qu’un tel délai ne devrait être consenti par les chefs d’État et de gouvernement que « s’il contri
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