Notre série // Les villes et leurs campagnes
Bruxelles, à la recherche d’une certaine autonomie
Après une analyse de la politique agricole de Rennes, notre série sur les politiques agricoles et alimentaires menées par les grandes villes se penche sur "les" cas de la capitale européenne. Bruxelles, à la fois une ville et une région qui s’inscrit dans un contexte institutionnel fédéral belge qui ne simplifie pas ses relations avec les régions voisines, tente depuis plusieurs années le pari d’une certaine autonomie alimentaire. Les objectifs initiaux, beaucoup trop ambitieux, ont été revus à la baisse dans une stratégie Good Food 2 adoptée à l’automne 2022. Mais la région Bruxelles-capitale continue toutefois de mener une politique d’installation d’agriculteurs sur son territoire tout en essayant de structurer des filières d’approvisionnement dans sa périphérie.
À la fois capitale de la Belgique et de l’UE, mais aussi région indépendante belge avec son propre gouvernement, Bruxelles tente depuis 2016 de rapprocher ses habitants de leur alimentation en développant une offre alimentaire locale et plus durable. Un objectif initial, et très ambitieux d’atteindre 35 % d’autonomie en fruits et légumes pour la capitale et sa périphérie à l’horizon 2035 avait été fixé par une première stratégie Good food lancée en 2016.
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