Bruxelles privilégie les accords de libre-échange et fait une croix sur le cycle de Doha
Estimant que l’OMC doit « tourner la page du programme de Doha », la Commission européenne veut négocier des accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, malgré l’opposition des organisations agricoles de l’UE, l’Australie et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est.
La Commission européenne annonce, dans sa communication du 14 octobre sur « une politique de commerce et d’investissement plus responsable » (1), son intention de demander aux Vingt-huit « l’autorisation de négocier des accords de libre-échange avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, en tenant compte des sensibilités de l’UE en matière agricole », et d’« œuvrer à la reprise des négociations en vue d’un accord inter-régional ambitieux de libre-échange avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), en s’appuyant sur les accords bilatéraux existants
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