UE/Pays méditerranéens
Coopération des agriculteurs et libéralisation des échanges
La libéralisation des échanges entre l’UE et les pays tiers méditerranéens d’ici 2010 doit, pour éviter des conséquences néfastes, s’accompagner de partenariats de développement entre les professionnels des deux parties : tel est le message qu’une délégation du Comité méditerranéen de la Fédération internationale des productions agricoles (Fipa) est venue porter le 4 janvier à Bruxelles où elle a rencontré notamment le commissaire européen Franz Fischler
. Un message déjà entendu par la Conférence ministérielle euro-méditerranéenne sur l’agriculture qui, le 27 novembre dernier à Venise, a plaidé pour une coopération structurée dans les domaines du développement rural durable, de la qualité et de la production biologique, grâce à un financement spécifique du programme communautaire Meda
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Dans le processus de libéralisation des échanges, « il faut jouer sur la complémentarité des calendriers de commercialisation » entre les deux rives de la Méditerranée, a notamment souligné Guy Giva (France), qui conduisait la délégation à Bruxelles, avec les autres vice-présidents du Comité méditerranéen de la Fipa, Abdelbaki Bacha, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), et Francesco Serra Caracciolo (Italie).