Vin
Débat sur la reconduction d’une dérogation en faveur de l’Argentine
Le CSA, qui regroupe les experts agricoles des Vingt-cinq à Bruxelles, vient d’examiner la proposition de la Commission européenne visant à reconduire jusqu’à la fin 2006 la dérogation permettant la présence d’acide malique dans les vins importés d’Argentine dans l’Union. Une pratique œnologique destinée à corriger l’acidité des vins.
Cette pratique œnologique reconnue par l’Office international de la vigne et du vin (OIV) n’est pas autorisée en Europe. L’Espagne et la France ont estimé qu’il conviendrait de demander, en contrepartie, une compensation à l’Argentine, de manière à empêcher l’utilisation abusive d’indications géographiques (telles que Champagne ou Rioja, par exemple) par des producteurs argentins. De plus, selon certains États membres, les producteurs européens devraient également être autorisés à recourir à cette pratique afin d’éviter toute distorsion de concurrence.
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