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Des investissements agricoles étrangers difficiles en Afrique
Entre effets d’annonces et réalisations concrètes des investissements agricoles en Afrique, il semble y avoir un pas, que tous les investisseurs n’arrivent pas à franchir. C’est le constat fait par l’ouvrage Investissements agricoles en Afrique, présenté par son directeur de publication, Jean-Jacques Gabas, chercheur au Cirad, le 21 décembre à Paris. Pour autant, les velléités d’investisseurs pour le compte de fonds souverains ou privés, banques et assurances, dans les terres agricoles africaines restent d’actualité. Les raisons de ces investissements et de leurs faibles taux de réalisations ont ainsi été expliquées par les chercheurs qui ont participé à la réalisation de cette étude.
«Le volume total des engagements de l’aide publique au développement (APD) pour le secteur agricole a été divisé par deux depuis le milieu des années 1980, pour se situer à 6,2 milliards de dollars constants en 2007 », a indiqué Jean-Jacques Gabas, chercheur au Cirad, le 21 décembre. Il s’exprimait lors d’une conférence sur le thème « les investissements agricoles en Afrique » en tant que directeur de l’ouvrage éponyme sorti en octobre 2011 et publié aux éditions De Boeck.
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