Commerce international
Des « négociations très difficiles » pour faire progresser le cycle de Doha
Hôte du sommet du G-20 qui se tiendra le 2 avril à Londres et sera consacré à la crise économique et financière, Gordon Brown, a estimé le 23 mars devant les Communes que faire progresser le cycle de Doha nécessitera « des négociations très difficiles et très sensibles ». Selon le premier ministre britannique, la position de l’UE n’est pas un obstacle pour conclure ces pourparlers, le plus délicat étant de dégager un compromis avec les Etats-Unis et l’Inde. Les échanges internationaux vont reculer de 9 % cette année, enregistrant ainsi la chute la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale, prévoit l’OMC dont le directeur général, Pascal Lamy, assure que « le commerce peut être un puissant outil pour sortir le monde de cette crise économique ».
Dans la perspective du sommet du G-20, qui réunira les pays du G-7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Grande-Bretagne, Japon), l’Union européenne, et certains pays émergents, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, réunis les 19 et 20 mars à Bruxelles, ont souligné la nécessité de « préserver l’ouverture des marchés et éviter toute forme de mesures protectionnistes (pas de nouvelles entraves aux investissements ni aux échanges commerciaux et pas de nouvelles restrictions à l’exportation) ».