Réforme de la Pac
Divergences sur le sort du premier pilier
La commissaire européenne Mariann Fischer Boel estime, dans une sorte de testament politique, que la Pac devra, après 2013, maintenir un filet de sécurité « moderne » pour aider les producteurs à faire face aux crises de marché ainsi qu’un niveau « adéquat » d’aides directes. Tel n’est pas l’avis d’un groupe d’économistes de plusieurs Etats membres de l’UE qui prône l’ « abolition progressive » du régime de soutien actuel, et son remplacement par des aides dépendant de la capacité de l’agriculteur à fournir des « biens publics ».
«La Pac n’est pas le bon cadre politique pour améliorer l’efficacité de l’agriculture, modifier la répartition du revenu au sein de l’UE, promouvoir la sécurité alimentaire mondiale ou encourager le développement rural », affirme, dans une déclaration, un groupe d’économistes agricoles de 22 Etats membres de l’UE. Selon eux, « le rôle futur de la Pac devrait être d’inciter les agriculteurs à fournir les biens publics demandés par la société, en particulier dans le domaine de l’environnement.
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