Conditionnalité des aides
Dominique Bussereau ne veut pas « inquiéter sans raison »
Dominique Bussereau, ministre de l’Agriculture, ne veut pas revivre le passé. L’envoi aux agriculteurs, en décembre 2005, par Hervé Gaymard, ancien ministre de l’Agriculture, du fameux livret jaune sur la conditionnalité 2005 avait suscité un tollé dans le monde agricole. Exaspération que le nouveau ministre Bussereau a dû gérer à son arrivée. Pour l’année 2006, partant du précepte que « trop d’information tue l’information » et surtout qu’« elle inquiète sans raison », Dominique Bussereau préfère envoyer à chaque agriculteur une plaquette de 6 pages « aussi simple que possible ». Les fiches techniques ou grilles seront mises à la disposition des agriculteurs s’il contacte sa DDAF ou sa chambre d’agriculture. En réponse à trois questions posées par Agra, le ministre indique qu’en terme de communication, il va « au-delà » du règlement du Conseil du 29 septembre 2003.
Le CSO du 26 octobre a examiné la conditionnalité des aides 2006. Dans quel état d’esprit avez-vous travaillé cette année ? La profession agricole dans son ensemble a-t-elle été largement consultée ?
Pragmatisme et pédagogie continuent à guider notre action. Nous poursuivons, pour le paquet hygiène, dans la voie de la simplification à l’image de l’identification bovine et ovine en 2005. Bien évidemment, aucune contrainte nationale ne sera ajoutée aux prescriptions communautaires.