L’agriculture en République tchèque
Du potentiel, mais un manque d’argent
Le premier atout de l’agriculture tchèque, c’est son potentiel agronomique. Pour l’instant, les fermes manquent d’argent et ont du mal à financer les intrants et surtout les investissements pour moderniser leur agriculture. Ce qui est plus problèmatique pour l’agriculture tchèque, c’est qu’elle ne détient pas les outils de transformation, ce qui la fragilise.
En se promenant dans la campagne tchèque, il est frappant de constater à quel point on se croirait en France. Autour de Prague, le paysage est très proche des plaines céréalières françaises. C’est un pays très orienté vers les grandes cultures, et encore davantage depuis la chute du régime communiste puisque le cheptel bovin a diminué de moitié, le cheptel ovin de 85 % et la production porcine de 15 %. Les structures d’exploitation s’y prêtent puisqu’en 2003, la surface moyenne des exploitations est de 162 ha dont 75 % font plus de 1000 ha.