Européennes : les premiers enseignements du scrutin
Les élections européennes du 9 juin n’ont pas réellement rebattu les cartes au niveau du Parlement de Strasbourg, même si la montée des partis d’extrême droite combinée au recul des Verts et des centristes (les deux gagnants du scrutin précédent) rend l’hémicycle toujours un peu plus morcelé. L’avenir d’Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, n’est pas assuré. Les discussions vont maintenant démarrer pour constituer les groupes politiques et les commissions parlementaires. Notamment celle de l’Agriculture où plusieurs personnalités françaises influentes n’ont pas été réélues. Ce qui ne va pas manquer d’avoir des conséquences sur la manière dont l’agriculture française sera défendue à Bruxelles.
Le scrutin européen du 6 au 9 juin a rendu son verdict. Sans surprise, les projections consolidées au lendemain de l’élection dessinent les contours d’un hémicycle de plus en plus tourné vers sa droite, comme annoncé depuis plusieurs mois. Le groupe PPE (centre droit à droite) renforce son rang de plus important groupe politique du Parlement européen avec près de 189 sièges, en croissance (+12).