Négociations de l’OMC
Faibles chances de succès à Hong Kong
Alors que les négociations agricoles du cycle de Doha doivent se poursuivre du 13 au 16 septembre à Genève sous la présidence du nouvel ambassadeur de Nouvelle-Zélande, Crawford Falconer, les chances sont très minces de respecter les objectifs fixés pour la conférence ministérielle de l’OMC, en décembre prochain à Hong Kong – modalités complètes pour l’agriculture et l’accès aux marchés pour les produits non agricoles, niveau d’offre suffisant pour les services, progrès significatifs sur les règles de l’organisation et la « facilitation » des échanges, prise en compte des problèmes de développement – compte tenu de désaccords persistants sur la plupart des dossiers en discussion. Pour l’agriculture, l’urgence est de progresser sur la structure du processus de réduction des droits à l’importation et des soutiens internes ainsi que sur le traitement de l’aide alimentaire.
•L’accès aux marchés reste le volet le plus difficile des négociations agricoles de l’OMC. La proposition du G-20 (pays émergents), qui a donné lieu à d’intenses discussions, prévoit notamment cinq fourchettes de tarifs à l’importation avec des réductions linéaires d’importance décroissante à l’intérieur de chaque fourchette, ainsi qu’un plafonnement de ces droits. La question clé est de savoir si et de quelle façon cette proposition peut comporter une flexibilité pour tenir compte des produits sensibles.