FAO : l’alimentation doit « revenir en haut des agendas politiques », selon la candidate de la France et de l’UE
La France a présenté officiellement le 17 décembre à Rome la candidature de Catherine Geslain-Lanéelle au poste de prochain directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’ancienne directrice de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) est aussi la candidate unique de l’UE, comme l’ont confirmé le 15 octobre les ministres de l’agriculture des Vingt-huit (1). Dans un entretien avec Agra, elle expose son souhait de « donner une nouvelle impulsion » à la FAO, plaide pour une « transformation des systèmes alimentaires » et souligne la nécessité d’« aller plus loin, plus vite et plus fort » en matière d’investissements.
Quel constat faites-vous ?
Catherine Geslain-Lanéelle. On a besoin de parler plus et d’agir plus en matière d’agriculture et d’alimentation au moment où on observe que la faim repart à la hausse. On doit faire revenir ces sujets en haut des agendas politiques. D’autant que le niveau des investissements publics et privés s’est globalement plutôt réduit. J’ai envie de rassembler les 194 pays membres pour donner une nouvelle impulsion à cette organisation.
Quelle impulsion ?
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