Farine d’insectes : du potentiel mais encore beaucoup de questions
La production massive d’insectes nourris à partir de déchets alimentaires, pour l’alimentation animale et la production de biodiesel, pourrait en 2030 réduire la dépendance de l’UE aux importations de protéines végétales et faire baisser les prix des céréales. Mais des obstacles légaux empêchent encore ce scénario de se réaliser.
La production d’insectes pourrait contribuer de manière significative à l'économie circulaire, en réintroduisant des nutriments des déchets alimentaires directement dans la chaîne alimentaire et en améliorant légèrement le déficit en protéines dans l’UE, estime la Commission européenne dans une évaluation prospective à l’horizon 2030, présentée dans le cadre de ses perspectives agricoles 2020.
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