Financer la biodiversité sans indicateurs
La finance internationale, réunie à Paris fin novembre lors du Climate Finance Day, a repris à son compte les arguments de la Cop25 : les enjeux du climat et de la biodiversité doivent converger, et la protection de la nature doit, elle aussi, devenir un critère de financement des projets. Un espoir qui, en l’absence d’un indicateur mondial sur la biodiversité, demeure incertain.
« Si l’on veut financer la biodiversité, il faut d’abord résoudre plusieurs failles du système économique. La première, c’est que nous ne comprenons pas encore précisément les services écosystémiques, qu’ils n’ont pas de valeur, et que nous n’avons pas d’éléments sur les risques associés », résumait Gautier Queru, directeur des investissements chez Mirova Natural Capital, à l'occasion du Climate Finance Day fin novembre.
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