Négociations de l’OMC
Fortes pressions pour un accord ministériel avant la fin de l’année
Le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, tente d’arracher de nouveaux engagements chiffrés aux 153 pays membres sur l’ouverture de leur marché avant de décider s’il est possible ou non de parvenir d’ici la fin de l’année à un accord sur les principaux chapitres du cycle de Doha. Les pressions politiques se multiplient en tout cas pour la convocation à Genève d’une réunion ministérielle qui débuterait aux alentours du 10 janvier dans le but de dégager un compromis jugé indispensable en cette période de crise économique. L’ambassadeur américain à l’OMC, Peter Allgeier, estime qu’« il y a une très forte probabilité » que se tienne une telle réunion.
L’ambassadeur néo-zélandais Crawford Falconer, qui préside à Genève les pourparlers sur l’agriculture, a regretté le 21 novembre, lors d’une session informelle des membres de l’OMC, qu’ « il n’y ait pas eu de tsumani sur les marges de manœuvre en dépit du tremblement de terre de Washington », où les pays industrialisés et émergents du G-20 A ne pas confondre avec le G-20, constitué dans le cadre des négociations agricoles de l’OMC, qui regroupe les pays suivants : Afrique du Sud, Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Chine, Cuba, Égypte, Guatemala, Inde, Indonésie, Mexique, Nigéri