OMC
Hésitations sur les conditions d’une relance des négociations
Les « sherpas » qui préparent le prochain sommet du G-20, début avril, ont du mal à dégager une position commune sur la relance du cycle de Doha. Sur ce point, le sommet européen des 19 et 20 mars à Bruxelles, consacré pour l’essentiel à la lutte contre la crise économique et financière, devait se déclarer « conscient que des échanges commerciaux libres et équitables sont un facteur essentiel de la reprise mondiale » et se contenter d’« appeler de ses vœux une conclusion rapide des négociations commerciales bilatérales » et des pourparlers de l’OMC.
Chargés de préparer le sommet du G-20 (pays industrialisés et émergents) le 2 avril à Londres, les représentants personnels (« sherpas ») des chefs d’Etat ou de gouvernement considèrent qu’un message antiprotectionniste fort devra ressortir de cette réunion.
En revanche, ils ont plus de difficultés à trouver un consensus sur les moyens de parvenir à la conclusion du cycle de Doha.
Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, a été invité par le Premier ministre britannique, Gordon Brown, à participer au sommet de Londres.