Interdiction des néonicotinoïdes : des producteurs sans alternatives
Pour les céréales à paille ou la betterave, les producteurs manquent d’alternatives aux néonicotinoïdes. Des produits largement utilisés en traitements de semences : 60 % en orge d’hiver, 30 % en blé d’hiver et même 99 % en betterave. Leur interdiction signifie d’importantes pertes de rendement.
L’AGPB (producteurs de blé) chiffre l’impact de la suppression des néonicotinoïdes à 500 M€/an pour les producteurs français (céréales : 300 M€ ; oléagineux et betteraves : 200 M€). Cela représente une charge supplémentaire de 17 à 27 €/ha en céréales à paille. D’après ses chiffres, les semences traitées aux néonicotinoïdes concernent environ 60 % de l’orge d’hiver, 30 % du blé d’hiver.
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