Négociations de l’OMC
La conférence ministérielle, seule planche de salut
Le principal négociateur européen parle de « grand risque d’échec », Washington, à l’inverse, de « fenêtre d’opportunité » pour un accord. Que ces déclarations soient ou non de pure tactique, il est clair, en tout cas, que les représentants des pays membres de l’OMC chargés des pourparlers techniques sur l’agriculture et des produits industriels arrivent au bout de leurs possibilités. Une réunion ministérielle serait donc le seul moyen de tenter de sortir de l’immobilisme. Elle pourrait avoir lieu en avril, ou bien en juin ou juillet.
«Je crains que le cycle de Doha ne soit confronté à un grand risque d’échec », a déclaré Peter Mandelson lors d’une réunion avec les ministres du commerce des pays les moins avancés (PMA), le 29 février au Lesotho. A moins, a ajouté le commissaire européen, « que les négociateurs ne restaurent l’équilibre entre les différents volets » en discussion pour conclure un accord avant le changement d’administration aux Etats-Unis.