Commerce international
La difficile relance du cycle de Doha, malgré et à cause de la crise
La nécessité de boucler « rapidement » le cycle de Doha en cette période de crise économique devait être soulignée, tant au sommet du G-20 le 2 avril à Londres que lors de la première rencontre entre Barack Obama et l’ensemble des dirigeants de l’UE, trois jours plus tard à Prague. Mais la relance des négociations de l’OMC risque d’être laborieuse. La nouvelle administration américaine – dont le secrétaire à l’agriculture, Tom Vilsack, se montre à ce stade plutôt réservé – doit encore affiner sa position. L’Inde est en période électorale. Et la priorité, au niveau international, semble plutôt être d’éviter la multiplication, face à l’urgence, de nouveaux obstacles aux échanges
. Un risque qui, d’ailleurs, plaide pour le renforcement des disciplines multilatérales, et donc pour le cycle de Doha.
Consacré à la lutte contre la crise économique et financière, le sommet du G-20 du 2 avril à Londres réunissant les principaux pays industrialisés et émergents devait, selon le projet de conclusions, se déclarer « déterminé à restaurer la croissance dès maintenant, à combattre le protectionnisme et à réformer nos marchés et nos institutions ».