Négociations de l’OMC
La «flexibilité» de Bruxelles inquiète plusieurs Etats membres de l’UE
La Commission de Bruxelles a confirmé le 6 février, lors d’une réunion des experts commerciaux de l’UE, sa volonté de faire preuve de «flexibilité» pour faciliter la relance des négociations de l’OMC, notamment en acceptant de prendre comme point de départ pour l’agriculture le texte qui avait été présenté à Cancun et en tenant compte des réticenses des pays tiers à l’égard des demandes européennes de protection des indications géographiques. Cette souplesse affichée préoccupe plusieurs Etats membres actuels ou futurs de l’Union, la France et la République tchèque notamment.
La France, l’Italie et l’Irlande soulignent le risque tactique de mettre l’accent sur la flexibilité de l’UE dans les négociations multilatérales tant que les autres membres de l’OMC ne font pas preuve de la même souplesse.
La France, le Royaume-Uni, l’Autriche, l’Espagne, l’Irlande et la République tchèque jugent dangereux d’accepter de prendre pour base le texte de Cancun pour relancer les pourparlers sur l’agriculture.
La Grèce et la République tchèque s’inquiètent d’éventuelles concessions de Bruxelles sur les indications géographiques.