Plan de développement rural
La France doit se prononcer sur une option nationale ou régionale
Le gouvernement devrait donner les premiers élements sur le plan de développement rural le 6 mars, lors d’une réunion interministériel. Dans un contexte budgétaire difficile, la France doit faire le choix entre un plan unique national ou des plans régionaux. Les collectivités locales sont, évidemment, en faveur de l’option régionale, alors que le syndicalisme agricole prône un plan national, afin de préserver les budgets à l’installation, la prime à l’herbe et l’ICHN.
Une enveloppe de 77 milliards d’euros est prévue pour le nouveau plan de développement rural 2007-2013, dont 7 milliards d’euros provenant de la modulation obligatoire. Cette enveloppe, en baisse de 20 milliards d’euros par rapport à la proposition initiale de la Commission, va s’appliquer aux 27 Etat membres (25 actuels ainsi que la Bulgarie et la Roumanie). Pas simple ! « Il faut reconnaître que nous sommes dans un scénario budgétaire serré », avouait José Manuel Sousa Uva, directeur du développement rural à la direction générale de l’Agriculture à Bruxelles.