Indications géographiques
La révision de l'Arrangement de Lisbonne confirme les divergences internationales
Saluée par la Commission européenne, la révision de l'arrangement international sur l'enregistrement des appellations d'origine, et aussi, maintenant, des indications géographiques, est jugée « illégitime » par les opposants à ce système de protection. Des réactions qui confirment notamment la difficulté de parvenir à un compromis en la matière dans les négociations de libre-échange entre l'UE et les États-Unis.
L'accord intervenu le 21 mai à Genève, dans le cadre de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), entre les pays membres de l'Arrangement de Lisbonne sur la protection des appellations d'origine et leur enregistrement (1) a été qualifié de « bonne nouvelle » par le commissaire européen à l'agriculture, Phil Hogan, qui, dans le même temps, tentait, à l'occasion d'un déplacement aux États-Unis, d'expliquer la position de l'UE sur ce très difficile chapitre des négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) (2).