Réforme de la Pac
La Suède estime fragile l’appel de Paris pour une politique agricole « forte »
Répondant aux journalistes à la fin du Conseil agricole de l’UE le 16 décembre, le ministre suédois de l’agriculture, Eskil Erlandsson, qui assure la présidence de l’Union, n’a pas apprécié outre mesure l’initiative de la France d’exclure un certain nombre de pays pour débattre de l’avenir de la Pac. Selon lui, les 22 pays qui ont signé l’appel de Paris le 10 décembre en faveur d’une politique agricole et alimentaire « forte » sont loin de partager le même point de vue sur le plan budgétaire.
Il existe des points de vue très différents entre les 22 Etats membres sur la manière dont devront être répartis les fonds agricoles, a indiqué en substance M. Erlandsson. « Si l’on commence à parler finances c’est là que les divergences commencent à apparaître de manière évidente, a-t-il déclaré.
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