UE/Maroc
L’agriculture peu concernée par les nouvelles négociations UE/Maroc
L’UE et le Maroc ont entamé le 22 avril à Rabat des négociations en vue de la conclusion d’un « accord de libre-échange approfondi et global » (1). Ces pourparlers ne concerneront pas au premier chef le commerce des produits agricoles, qui a déjà fait l’objet d’un accord de libéralisation réciproque signé le 13 décembre 2010, entré en vigueur le 1er octobre 2012 et très critiqué par les producteurs de l’UE dans le secteur des fruits et légumes, les tomates en particulier (2).
Les nouvelles négociations commerciales entre l’UE et le Maroc ont pour but d’approfondir les relations existantes dans toute une série de domaines qui ne sont pas encore couverts par les accords en vigueur, tels que les services et les marchés publics, et aussi de mieux assurer les engagements en matière de droits de propriété intellectuelle.
Mais elles visent aussi à rendre plus efficaces les dispositions de libre-échange actuelles, notamment en simplifiant les procédures douanières et en allégeant les barrières commerciales dues, par exemple, aux exigence