Cycle de Doha
L’ambiguïté de la position américaine plombe les négociations
Le cycle de Doha, que le sommet du G-20 à Pittsburgh s’est de nouveau promis de conclure en 2010, est surtout paralysé par le manque d’implication de la nouvelle administration américaine, estiment les diplomates à Genève. Les négociateurs de l’UE, entre autres, dénoncent le fait que les Etats-Unis « envoient des signaux ambigus », affirmant parfois qu’ils ne veulent pas modifier ce qui est déjà acquis dans ces pourparlers, et d’autres fois, comme le fait leur représentant au commerce, Ron Kirk, que les offres sur la table ne sont tout simplement pas suffisantes, notamment celles du Brésil, de la Chine et de l’Inde.
«Nous sommes déterminés à rechercher une conclusion ambitieuse et équilibrée du cycle de Doha pour le développement en 2010, conforme à son mandat, basée sur les progrès déjà faits, y compris en ce qui concerne les modalités », ont répété les dirigeants du G-20 (principaux pays industrialisés et émergents) réunis les 24 et 25 septembre à Pittsburgh (Etats-Unis).
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont, à cet effet, demandé à leurs ministres de « faire le point de la situation au plus tard début 2010 ».