Développement rural
Le Conseil agricole réclame plus de souplesse à la Commission européenne
Un nouveau débat des ministres de l’Agriculture de l’UE, le 14 mars à Bruxelles, sur le projet de règlement concernant le développement rural a confirmé les réticences de nombreux États membres à l’égard des taux minima de financement proposés par la Commission européenne pour les différents axes d’action envisagés
. De même, l’ébauche de stratégie communautaire présentée par cette dernière a été jugée trop rigide.
Compte tenu des réactions du Conseil, la présidence luxembourgeoise de l’Union a estimé qu’un compromis ultérieur devra vraisemblablement prévoir des taux minima de financement inférieurs à ceux préconisés par la Commission. Celle-ci propose de consacrer 15 % du total de l’enveloppe du Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) à chacun des axes I (amélioration de la compétitivité de l’agriculture et de la forêt) et III (amélioration de la qualité de vie et diversification de l’économie rurale) et 25 % à l’axe II (environnement et gestion de l’espace).