Bilan de santé de la Pac
Le conseil agricole très critique sur la modulation
Le troisième débat des ministres de l’agriculture de l’UE sur le bilan de santé de la Pac, le 15 juillet à Bruxelles, sous la présidence de leur homologue français, Michel Barnier, a confirmé les fortes réserves de nombreux Etats membres à l’égard des propositions de la Commission européenne concernant l’augmentation du taux de modulation des aides directes, l’érosion des instruments classiques de gestion des marchés et le caractère obligatoire des normes de bonnes conditions agricoles et environnementales. « On aurait pu être un peu plus ambitieux et moins sur la défensive » au cours de cet échange de vues, a regretté devant la presse Mariann Fischer Boel. Mais « c’est le jeu » à ce stade de la négociation, a ajouté la commissaire européenne.
chématiquement, les prises de position des Vingt-sept ont été les suivantes :
- augmentation de la modulation pour faire face aux « nouveaux défis ». L’Estonie,
le Royaume-Uni, Malte, la Lituanie, le Danemark et la Suède y sont favorables.
Les autres Etats membres s’y opposent, souhaitant pour la plupart le maintien d’un premier pilier fort (Italie, Roumanie, Autriche, Bulgarie, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Irlande, Pologne, Espagne).