Commission européenne
Le mandat de Mariann Fischer Boel marqué par plusieurs réformes majeures
« Nous avons fait le ménage dans la gestion quotidienne de la Pac, pour la rendre plus simple, plus saine, plus forte et plus visible aux yeux des citoyens... », écrit sur son blog Mariann Fischer Boel qui quitte son poste de commissaire à l’agriculture avec la satisfaction du devoir accompli en soulignant qu’il serait dangereux de s’engager dans la voie d’une fragmentation de la Pac. Durant son mandat, la commissaire peut se targuer d’avoir réussi à réduire à la portion congrue, voire à éliminer, les derniers mécanismes de soutien relevant de l’ancienne Pac pour ne laisser subsister ça et là que quelques filets de sécurité strictement encadrés sur le plan financier. A son initiative, des modifications significatives sont intervenues, dans le cadre du bilan de santé de la Pac en novembre 2008, avec l’objectif de mieux faire coller la politique agricole aux réalités des marchés, en particulier sur le plan international, et de prendre davantage en considération les défis environnementaux. Mme Fischer Boel qui s’est appliquée à donner un aspect plus libéral à trois secteurs que la réforme de 2003 avait, selon elle, « négligé », les fruits et légumes, le vin et le sucre, a également œuvré pour faire en sorte que les Etats membres soient « tenus de faire un usage plus équilibré de la politique de développement rural qu’ils ne l’ont fait par le passé ».
Dans une brochure d’une vingtaine de pages intitulée La politique agricole et rurale sous le mandat de Mme Fischer Boel, présentée sur son blog , la commissaire conclut : « Renforcer plutôt que démanteler : voilà l’avenir de la Pac ». Forte de ses contacts noués auprès d’interlocuteurs d’horizons variés, la commissaire met en garde ceux qui seraient tentés par la renationalisation de la Pac. « ... L’efficacité de la politique exige que nous soyons unis dans la diversité.