Développement
Le problème alimentaire africain est d’abord un problème d’infrastructures
La hausse des prix internationaux des grandes cultures n’a pas eu d’effet bénéfique sur les productions vivrières locales des pays pauvres. Les paysans n’ont pas pu en profiter pour augmenter leur production car ils restent confrontés à des obstacles considérables par manque d’infrastructures. C’est ce qui ressort d’une rencontre internationale organisée le 16 décembre à Paris par Farm, Pluriagri, le CSAAD et l’GPDE.
Prix bas ou prix élevés… ce ne sont pas les fluctuations tarifaires des matières premières internationales qui changeront la vie des paysans des pays en développement. Ce sont les infrastructures et la capacité de mieux vendre leurs productions qui comptent. Tous les témoignages recueillis lors d’une journée internationale à Paris le 16 décembre l’ont bien montré. Selon une analyse du Cirad, la hausse des prix des matières premières ne s’est que très modérément diffusée sur les productions locales. Celles-ci dépendent d’abord des circonstances et des marchés locaux.