Les investisseurs agricoles privés en Afrique sous surveillance
Les investissements privés sont amenés à se développer sur le continent africain. L’agriculture est en première ligne. La société civile craint un évincement des populations locales, malgré la RSE (responsabilité sociale de l'entreprise) en développement. En France, une proposition de loi sur le devoir de vigilance des entreprises est en cours d’examen pour éviter les dérives sociétales des entreprises de plus de 5 000 salariés.
« Le secteur privé a aussi le droit d’avoir sa vision de l’humanité », a déclaré Étienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) lors du colloque sur l’investissement privé en Afrique et le développement durable organisé par la fondation Farm, le 12 décembre. Ex-dirigeant pendant douze ans de la division Afrique du groupe de Vincent Bolloré, il répondait aux interrogations de la salle sur la responsabilité des entreprises qui investissent sur le continent.
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