Les ministres de l’Agriculture des Vingt-sept demandent des mesures ciblées
Règles de la concurrence sur les ententes allégées, obligations sur les déficits publics assouplies, flexibilité maximale pour les aides d’État. Bruxelles lâche peu à peu la bride aux États membres pour leur permettre de faire face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus et à la crise économique qui s’annonce. La balle est entre les mains des capitales qui devraient, dans un premier temps, venir en aide aux secteurs économiques qui ont été mis complètement à l’arrêt par l’épidémie. Ce n’est pas le cas de l’agroalimentaire qui, au contraire considéré comme essentiel, parvient à maintenir une partie de son activité. Le secteur est néanmoins affecté. Les ministres de l’Agriculture des Vingt-sept, qui ont eu le 25 mars un échange de vues en visioconférence, demandent à la Commission européenne des mesures ciblées pour simplifier la Pac et, là où cela est nécessaire, intervenir sur le marché. Bruxelles devrait apporter des réponses à ces demandes mais prévient que les mesures de marché auront un coût important.
Identifier les obstacles au maintien du bon fonctionnement normal de la chaîne d’approvisionnement alimentaire de l’UE et y apporter, si besoin, des réponses. Tel était l’objectif de la réunion en visioconférence, des ministres de l’Agriculture de l’UE, le 25 mars.
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