Plan de relance économique
Les projets de Bruxelles se heurtent aux contraintes budgétaires nationales
A l’ordre du jour de la réunion du 23 février des ministres des affaires étrangères des Vingt-sept, le plan communautaire de relance économique proposé par la Commission européenne – financements supplémentaires de 5 milliards d’euros, dont 3,750 milliards pour des projets dans le secteur de l’énergie et 1,250 milliard pour le développement rural, selon un projet révisé présenté le 18 février – se heurte toujours à de fortes réticences. Le doute subsiste sur l’impact réel et rapide de tels investissements. Mais, surtout, les principaux Etats membres contributeurs nets au budget de l’UE (l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France de plus en plus, la Suède) rechignent à mettre encore la main à la poche, exigeant plus que jamais un « juste retour » en cette période de crise économique.
Le premier volet – révisé – du plan de relance de la Commission prévoit 3,750 milliards d’euros (et non plus 3,5 milliards) pour des projets dans le secteur de l’énergie, montant qui serait prélevé à concurrence de respectivement 3,5 milliards et 250 millions sur les marges budgétaires (différence entre le plafond annuel et les crédits effectivement appelés) de la rubrique « conservation et gestion des ressources naturelles » du budget communautaire (essentiellement les dépenses agricoles) pour les exercice 2008 et 2009, et transféré à la rubrique « compétitivité pour la croissance et l’emp