Cadre financier 2014-2020
Les Vingt-sept confirment leurs divergences
Les premières réactions au document de négociation chiffré présenté par la présidence chypriote de l’Union ont confirmé les fortes divergences entre les Etats membres sur le cadre financier 2014-2020 de l’UE, thème d’un sommet européen exceptionnel prévu les 22 et 23 novembre. La France, la Hongrie, l’Espagne, la Roumanie et l’Irlande ne peuvent accepter les réductions envisagées pour la Pac par rapport aux propositions de la Commission de Bruxelles. En particulier, la France et l’Irlande ont indiqué qu’elles étaient contre le principe de la dégressivité des paiements directs. Paiements dont la convergence entre les Etats membres pourrait être une importante variable d’ajustement de la négociation.
Lors d’un premier échange de vues en séance restreinte entre les représentants permanents à Bruxelles, le 31 octobre, plusieurs Etats membres (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Belgique, Espagne, Slovénie, Portugal, Roumanie, Bulgarie, Malte, Luxembourg, Lettonie, Grèce, Lituanie, Irlande) ont critiqué le niveau de réduction globale envisagé par la présidence chypriote de l’Union par rapport à la proposition de cadre financier 2014-2020 proposé par la Commission européenne (53 milliards d’euros sur un total de 1 091 milliards), ainsi que l’annonce de coupes supplémentaires à venir (1