Négociations agricoles de l’OMC
L’impact de la libéralisation serait limité
Alors que des consultations devaient se tenir à Genève le 25 février pour trouver un compromis sur un sujet technique devenu conflictuel – la définition d’une formule pour transformer les tarifs spécifiques à l’importation en « équivalents ad valorem» (pourcentages) afin de pouvoir entamer les pourparlers sur leur réduction
–, une étude commandée par la Commission européenne confirme que les pays en développement exportateurs comme le Brésil devraient être les bénéficiaires les plus évidents de la libéralisation des échanges agricoles en cours de négociation dans le cadre de l’OMC, mais avec un impact économique assez faible. Pour l’UE comme pour les Etats-Unis, le gain serait de l’ordre de 0,1 % du PIB.
Réalisée par une équipe de chercheurs sous la direction de l’Institute for Developement Policy and Management de l’Université de Manchester, l’« analyse d’impact des négociations de l’OMC sur la durabilité » précise toutefois que, même au Brésil, pays qui sera l’un des premiers pays en développement exportateurs à bénéficier de la libéralisation agricole, le gain global sera « de moins de 1 % du revenu national ». Les effets sociaux « seront faibles et variables selon les produits ».