L’UE en 2004
Lourdes échéances agricoles, budgétaires et politiquesE
«L'année 2004 constitue un tournant décisif pour l'UE avec deux événements majeurs qui façonneront son avenir: dix nouveaux Etats membres accéderont à l'Union et les travaux sur le nouveau traité constitutionnel s'achèveront. L'Union sera ainsi dotée de l'assise nécessaire à l'efficacité et à la réussite de ses initiatives. En outre, des discussions seront engagées en 2004 sur les nouvelles perspectives financières, lesquelles fixeront le cadre financier de l'Union jusqu'à l'année 2013» (1), (2), (3) et (4)
. Tels sont les grands enjeux politiques de l’année qui commence, selon le programme élaboré par l’Irlande, qui assure la présidence de l’UE depuis le 1
janvier, et les Pays-Bas, qui lui succéderont dans cette fonction le 1
juillet. Dans le domaine agricole, les deux présidences «accorderont une priorité élevée aux modalités d’application» de la réforme de juin 2003, qui sera mise en oeuvre à partir de 2005
. Elles «s’engagent également à faciliter l’application de la Pac aux nouveaux Etats membres»
, mais comptent aussi «faire progresser et, le cas échéant, achever les négociations» sur la réforme des secteurs de l’huile d’olive, du tabac, du coton, du sucre, du houblon et des fruits et légumes. Enfin, l’Irlande et les Pays-Bas veulent «encourager la relance du cycle de Doha de l’OMC», qui, en théorie, doit être conclu le 1
janvier 2005.
«Les travaux relatifs au cadre politique pour le développement rural qui sera appliqué durant la période des prochaines perspectives financières seront entamés. Ils se poursuivront dans le cadre plus large de l'examen des prochaines perspectives financières», notent par ailleurs les présidences irlandaise et néerlandaise, ajoutant que ces discussions «porteront aussi sur la place plus importante accordée aux priorités nationales ainsi que sur la simplification de la politique dans ce secteur».