Présidence française de l’UE
Michel Barnier : « Refaire en permanence la preuve du projet européen »
« Il faut en permanence refaire la preuve du projet européen », constatait le 20 juin le ministre de l’Agriculture Michel Barnier quelques jours après l’échec du référendum irlandais sur les institutions. C’est dans cet esprit que le ministre compte mener les nombreux dossiers de la présidence française de l’UE en matière agricole. Il s’en est expliqué auprès de la presse étrangère et française, plaçant la fixation des grandes lignes de la Pac d’après 2013 au cœur de cette présidence.
Les six mois de présidence française de l’Europe qui s’ouvrent le 1 er juillet s’annoncent lourds d’enjeux pour l’agriculture. En principe, il s’agira, pour le ministre Michel Barnier, de négocier au mieux le volant de réformes que, depuis 2003, on appelle le « bilan de santé » de la Politique agricole commune (Pac). Mais derrière ce dossier, l’enjeu est bel et bien de définir ce que sera la Pac de l’après-2013. À cette date, le pacte budgétaire obtenu en 2003 par Jacques Chirac (qui sanctuarisait les fonds alloués à l’agriculture), viendra à échéance.