Négociations de l’OMC
Multiples tractations sur fond de divergences persistantes
Consultations à Genève, entretiens ministériels euro-américains à Bruxelles le 1
juin dans la perspective d’une longue réunion du G-4 : les rencontres se multiplient pour tenter de dégager un compromis sur les principaux chiffres de la libéralisation agricole et non agricole avant fin juillet et ainsi sauver le cycle de Doha. A cette liste s’ajoutent, ce mois-ci, le sommet du G-8 en Allemagne et celui des Vingt-sept. Les divergences sur le fond restent néanmoins encore plus nombreuses que ces tractations, et c’est dans ce contexte que la France brandit la menace d’un veto au cas où se dessinerait un accord trop déséquilibré au détriment de l’agriculture et s’emploie à « mobiliser » ses partenaires de l’UE pour défendre la « préférence communautaire ».
Après avoir reçu la veille la nouvelle ministre française de l’agriculture, Christine Lagarde, les commissaires européens au commerce et à l’agriculture, Peter Mandelson et Mariann Fischer Boel, devaient s’entretenir avec leurs homologues américains, Susan Schwab et Mike Johanns, le 1 er juin à Bruxelles où était également attendu Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC.