Japon
Multiplication des mesures de contrôle à l’encontre des produits nippons
Afin d’éviter toute contamination radioactive à la suite de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, de nombreux pays, dont les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, la Russie, la Chine, Taïwan ainsi que l’Union européenne, ont annoncé des mesures d’interdiction ou de restriction à l’importation de produits japonais. L’Union européenne a indiqué le 29 mars envisager de durcir encore ses contrôles sur les aliments importés des régions japonaises les plus exposées à la contamination radioactive, pour inclure des vérifications sur la présence de plutonium. Lors d’une réunion le 28 mars à l’Organisation mondiale du commerce à Genève, le Japon a demandé à ses partenaires commerciaux de ne pas surréagir en instaurant d’« injustifiables » restrictions.
Pour l’heure, les contrôles des importations agroalimentaires en provenance du Japon aux frontières de l’UE ne portent que sur la présence de césium et d’iode. Ils ont été renforcés sur les importations de nourriture et d’aliments pour animaux de certaines régions du Japon, où la production pourrait avoir été affectée par l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima. Douze préfectures sont concernées, à savoir Fukushima, Tokyo, Gunma, Ibaraki, Tochigi, Miyagi, Yamagata, Niigata, Nagano, Yamanashi, Saitama et Chiba.