Bilan de santé de la Pac
Recherche de compromis pour un accord en novembre
Michel Barnier, président en exercice du Conseil agricole, a procédé lundi 27 et mardi 28 octobre à Luxembourg, en compagnie de la commissaire européenne Mariann Fischer Boel, à une nouvelle série d'entretiens avec chacun de ses homologues de l'UE pour tenter de cerner les solutions de compromis sur le bilan de santé de la Pac
. Son objectif est toujours de parvenir à un accord politique lors de la prochaine réunion des Vingt-sept qui débutera le 18 novembre à Bruxelles, après que le Parlement européen ait rendu, le 19, son avis consultatif. « Les semaines qui viennent sont très importantes », a estimé le ministre français devant la presse, ajoutant que, « dans le contexte de crise grave sur le plan financier », il était important de préserver et accompagner « les fondements de l'économie réelle qui touchent à l'alimentation, au pouvoir d'achat, à tant d'emplois à travers le secteur agricole, agro-alimentaire ». A ses côtés, Mme Fischer Boel a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas de « protéger » ce secteur « à l'ancienne », mais de le « développer ».
Les réunions « trilatérales » organisées par la présidence française du Conseil de l'UE et la commissaire européenne à l'agriculture avec chaque ministre ont porté sur cinq dossiers sensibles : les taux de la modulation obligatoire et progressive ; le taux de cofinancement des mesures à prendre dans le cadre du développement rural, avec les fonds du supplément de modulation, pour faire face aux « nouveaux défis » ; le plafonnement des mesures instaurées au titre de l’article 69 révisé qui seraient potentiellement incompatibles avec la boîte verte de l’OMC; les aides à l’écoulement et au sto