Négociations de l’OMC
Recherche d’une solution au plus haut niveau
Alors que Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, s’efforce de jouer les médiateurs pour éviter l’échec des pourparlers multilatéraux sur la libéralisation des échanges, les dirigeants des plusieurs pays développés et émergents devaient tenter eux aussi de sortir de l’impasse à l’occasion du sommet du G-8 à Saint-Pétersbourg. Le principal négociateur de l’UE, Peter Mandelson, reste décidé, de son côté, à se rapprocher le plus possible - mais sous conditions - des demandes des pays émergents du G-20 pour l’accès au marché agricole. Un exercice périlleux, car, prises telles quelles, celles-ci auraient des conséquences catastrophiques sur l’agriculture européenne. Quant aux Américains, ils affirment qu’ils sont prêts à améliorer leur offre sur le soutien interne, tout en continuant de lier cet éventuel effort à une baisse drastique des droits de douane de leurs partenaires.
Lors des pourparlers qui se sont tenus à Genève du 29 juin au 1er juillet dernier, les représentants de la Commission européenne ont déclaré aux autres négociateurs qu’ils pourraient rapprocher l’offre de réductions des droits de douane agricoles de l’UE de 39% de la demande du G-20, c’est-à-dire une diminution moyenne de 54%.