UE/Mercosur : les conditions d’un accord
La réunion des membres du G20 au Brésil les 18 et 19 novembre et la présence des principaux chefs d’État des deux parties semblait le moment idoine pour finaliser l’accord entre l’UE et le Mercosur, en négociations depuis près de 25 ans. Mais à Rio de Janeiro, il n’y aura finalement pas eu le carnaval espéré par le Brésilien Luis Inacio Lula da Silva et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L’approche d’un dénouement potentiel a entraîné, en France, des mobilisations agricoles d’opposition au traité, soutenues par la profession ailleurs en Europe, tandis que l’exécutif français s’est montré ferme avec ses exigences (respect des accords de Paris, clauses miroirs et maintien de l’accord d’association). Et se profile déjà une nouvelle fenêtre de tir, début décembre. En cas d’accord, un processus de conclusion complexe se mettra en place. La promesse d’un nouveau feu d’artifice en perspective.
Objectif supposé de la Commission européenne depuis plusieurs semaines, la conclusion des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur ne s’est finalement pas matérialisée à l’occasion de la réunion des pays du G20 de Rio de Janeiro (Brésil) qui s’est achevée le 19 novembre. Malgré un accord de principe sur le fond depuis 2019, les discussions entre le Vieux Continent et les pays d’Amérique du Sud achoppent encore sur certains points techniques.