UE/Mercosur : l’offre européenne pour les produits sensibles censée permettre d’« avancer dans les négociations »
Plusieurs États membres sont revenus à la charge après l’ajout de la viande bovine et de l’éthanol à l’offre européenne dans le cadre des pourparlers de libre-échange avec le Mercosur. Une offre sans laquelle, selon la Commission de Bruxelles, il n’aurait pas été possible d’avancer dans ces discussions, mais qui est jugée insuffisante par le bloc sud-américain. Le président français Emmanuel Macron veut « réactualiser » le mandat confié à l’exécutif de l’UE.
La France, soutenue par huit autres États membres (Autriche, Hongrie, Irlande, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Slovénie, Slovaquie) a de nouveau dénoncé, lors du Conseil agricole de l’UE le 9 octobre à Luxembourg, le caractère « prématuré » de l’offre de contingents tarifaires d’importation faite au Mercosur pour les « produits les plus sensibles » sans que des « conditions préalables » aient été remplies (1).
Mots-clés