Un accord avec les États-Unis peut être utile pour l’agriculture européenne
Avec un bémol pour les éleveurs de bovins, l’agriculture européenne ne peut qu’être favorable à un accord commercial avec les États-Unis, si celui-ci est équilibré et si le secteur n’est pas une monnaie d’échange, bien sûr, mais aussi si les négociateurs de l’UE corrigent le tir, en s’attaquant réellement aux barrières non tarifaires, et parfois tarifaires, américaines. C’est ce qui est ressorti d’un débat organisé au Parlement européen par le think tank Farm Europe.
Le Partenariat transpacifique (TPP) venant d’être bouclé (1), « il faut réfléchir au coût éventuel pour l’UE d’un non-accord avec les États-Unis », a mis en garde le socialiste italien Paolo de Castro, membre de la commission de l’agriculture du Parlement européen, lors d’un débat sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) organisé le 14 octobre à Bruxelles par le think tank Farm Europe.
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