Un complément national demande l’accord des 24 membres
Prévue pour faire face aux cas exceptionnels de perturbation du marché et aux problèmes graves de qualité, la distillation de crise a été déclenchée à plusieurs reprises par le passé en France. Le recours à cette distillation, qui dépend du bon vouloir de Bruxelles, a souvent suscité de vifs débats financiers et juridiques. En effet, étant donné que l’indemnisation communautaire (1,914 euro par degré/hl) est peu incitative, la France a dû obtenir l’aval de tous ses partenaires pour pouvoir passer outre l’opposition de la Commission de verser un complèment national.