Une réserve de crise convoitée
La Commission européenne a finalement cédé aux demandes des pays d’Europe orientale touchés par les importations massives de céréales ukrainiennes en proposant de leur octroyer des fonds de la réserve agricole. Mais Bruxelles agit avec prudence face aux nombreuses demandes qui lui sont adressées par les États membres pour obtenir une part de cet argent. L’Italie devrait prochainement obtenir gain de cause et recevoir 27 millions d’euros pour aider son secteur de la volaille. Au total, 100 millions d’euros sur les 450 millions de départ ont déjà été consommés.
Beaucoup sont les États membres à lorgner les 450 millions d’euros de fonds de la réserve agricole (anciennement appelée réserve de crise) mais pour l’instant les heureux élus se comptent sur les doigts d’une main. Après des mois de pression, quelques pays (Pologne, Bulgarie et Roumanie mais pas la Hongrie et la Slovaquie) devraient pouvoir bénéficier d’une aide totale de 56,3 millions d’euros provenant de cette réserve afin d’aider leur secteur agricole à faire face à l’afflux de céréales en provenance d’Ukraine qui déstabilise certaines filières locales.